Obtenir un prêt hypothécaire : nos conseils.
Le premier prêt au logement
Lorsque le montant nécessaire à l’achat d’un bien immobilier est faible – généralement inférieur à environ 50 000 euros – le premier prêt immobilier est une alternative valable au prêt hypothécaire qui, pour ces montants, n’est pas accordé par les banques (car les frais d’enquête seraient trop coûteux pour l’acheteur par rapport au montant accordé).
Ce type de prêt est indiqué pour ceux qui recherchent un bien de faible valeur ou de faible coût, ou pour ceux qui disposent déjà de la majeure partie du montant nécessaire à l’achat du bien.
L’enquête sur la pratique du prêt est très légère et rapide, de sorte que ce type de financement est particulièrement adapté à ceux qui ont une certaine urgence à recevoir l’argent.
Garanties possibles
Il n’est pas nécessaire d’avoir une hypothèque sur la propriété comme garantie. Si d’un côté cet aspect vous permet de rationaliser le processus d’enquête, d’un autre côté l’absence de garantie conduit le prêteur à exiger un TAEG plus élevé que celui du prêt.
Les éléments du contrat de prêt hypothécaire
La loi stipule qu’un contrat pour un premier prêt immobilier doit contenir les éléments suivants :
- le taux d’intérêt appliqué ;
- tout autre prix et conditions appliqués, y compris des frais plus élevés en cas d’arriérés ;
- le montant et les conditions du prêt
- le nombre, les montants et la date d’échéance des différents versements ;
- le taux annuel effectif global (TAEG) ;
- le détail des conditions d’analyse dans lesquelles le TAEG peut être modifié, si nécessaire ;
- le montant et la raison de tous les frais qui sont exclus du calcul du TAEG
- les garanties éventuellement requises
- toute couverture d’assurance nécessaire et non incluse dans le calcul du TAEG.
Remboursement anticipé
La loi garantit au consommateur la possibilité d’un remboursement anticipé du prêt. Si le consommateur décide de choisir cette option, en plus du remboursement du capital résiduel, il peut payer une pénalité qui ne doit pas dépasser, selon la loi, 1% du capital financé ; les modalités exactes de la pénalité sont reportées dans les conditions contractuelles signées.
Critères d’évaluation
Certains critères d’évaluation spécifiques aux premiers prêts immobilier sont présentés ci-dessous.
Politiques de risque : chaque institution applique sa propre politique de risque lors de l’évaluation des demandes, sur la base des données statistiques dont elle dispose (credit scoring). Ces données sont l’outil qui permet à l’institution de maintenir les défauts de paiement en dessous d’un certain niveau.
Niveau de revenu : l’acceptation des demandes est normalement aussi soumise à une évaluation du niveau de revenu du demandeur et de la relation entre ce dernier et toute tranche de remboursement.
Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_immobilier
La solvabilité : enfin, la solvabilité du demandeur est d’une grande importance. Il est important de souligner que cette évaluation n’a aucune signification « morale ». Les institutions se limitent à estimer le niveau de risque lié à chaque demande, également sur la base des indications transmises par les Centres de risque. Si l’historique de crédit du demandeur présente quelques « défauts » (retards dans le remboursement de prêts antérieurs, défauts de paiement, etc.), la probabilité que la demande soit acceptée est évidemment plus faible. Dans certains de ces cas, une alternative valable est la Cessione del quinto : cette solution, en offrant les garanties appropriées à l’institution prêteuse, permet d’adopter des critères d’évaluation plus flexibles.
Conditions
Les prêts immobiliers peuvent être demandés tant pour la résidence principale (première maison) que pour la deuxième maison, ainsi que pour l’achat d’un garage. Ils sont accordés par les institutions financières et les banques. Ils ne requièrent pas d’exigences spécifiques, à l’exception d’un certain revenu et d’une situation de crédit du demandeur de prêt qui confirme une fiabilité financière adéquate de ce dernier.